On continue avec ma petite série de bilan après 1 an de mariage. Tu peux retrouver le premier article en cliquant-ici.
La vaisselle et moi…
Je n’ai jamais particulièrement aimé faire la vaisselle. Et je n’ai jamais été particulièrement performant et efficace dans ce domaine non plus.
Mais j’aime faire un tas d’autres choses dans la maison comme cuisiner ou laver le sol par exemple.
La vaisselle ce n’est pas mon truc, mais Dieu est vraiment très fort. J’ai appris à dépendre de lui dans ce sens.
Voilà l’histoire…
Dans les premiers mois de notre mariage, Sybille était très occupée avec ses études et ses examens. Elle a donc passé de nombreuses soirées à réviser et à travailler.
Moi j’avais un peu plus de temps et d’énergie et surtout moins de stress. Alors c’est à moi qu’est revenu la tache (et le devoir) de faire la vaisselle et d’autres choses.
Je ne dis pas que je suis toujours parvenu à le faire avec une régularité exemplaire. Ni que je l’ai toujours fait avec un bon coeur.
Au contraire, cela m’a souvent contrarié. J’ai passé de longs moments à imaginer ce que je pourrais faire si je n’avais pas à faire toutes ces tâches ménagères.
Mais je ne compte pas le nombre de fois où j’ai pris plaisir à le faire, ni le nombre de fois où je me suis lancé dans une vaisselle plein d’énergie après avoir prié pour que Dieu me donne l’envie et le courage.
Ce que je retiens.
C’est une leçon que j’ai apprises, la prière est efficace. Se rapprocher de Dieu dans tous les instants de notre vie renouvelle notre regard sur nos circonstances. Au fond, rien n’avait changé, sinon le fait que j’étais assuré de la présence de mon Dieu à mes cotés, de son amour pour moi et de sa joie de me voir servir mon épouse.
Cette seule conviction transmise par mon expression de dépendance dans la prière suffit bien souvent à surmonter les épreuves, même petites
S’il y a bien une chose que je veux retenir de cette expérience, c’est que suivre Jésus dans l’amour serviteur, qui comporte toujours des sacrifices, procure beaucoup de joie.